TOURNÉE TERMINÉE
Voir la tournéeFESTIVAL INTERNATIONAL DE LA LITTÉRATURE (FIL)
Lettres biologiques, amours interdites
CORRESPONDANCE SUR LA SEXUALITÉ HUMAINE ENTRE LE FRÈRE MARIE-VICTORIN ET MARCELLE GAUVREAU
- Textes Frère Marie-Victorin, Lettres biologiques (Éditions du Boréal, 2018) / Marcelle Gauvreau, Lettres au frère Marie-Victorin (Éditions du Boréal, 2019)
- Idée originale Yanick Villedieu
- Choix et montage des textes Marika Lhoumeau et Yanick Villedieu
- Mise en lecture Marika Lhoumeau
- Avec Céline Bonnier et Yanick Villedieu
- Voix – Lecteur de nouvelles Raymond Archambault
- Conception sonore Éric Forget
- Lumières Anne-Marie Rodrigue-Lecours
- Accessoires et costumes Pierre-Luc Boudreau
- Production FIL 2020
TOURNÉE TERMINÉE
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Femme fleuve
« Je m’enroule à toi, comme la lierre à la souche, comme la pieuvre à sa proie; je veux te garder près de moi. Tu as affûté tous mes points d’ancrage au monde. J’étais vivante, pourtant. Je n’avais pas besoin de toi, mais tu es venu. »
Anaïs Barbeau-Lavalette, Femme fleuve
Un peintre se retrouve sur la grève d’un grand fleuve afin d’en reproduire le bleu quand une femme vient bouleverser sa vie. Comme deux amoureux qui se sont rencontrés trop tard, ils se réfugient l’un dans l’autre. Ils décryptent ensemble le mystère de leur rencontre. S’y révèle l’odeur des algues au creux du cou, l’envoûtement du fleuve et les grands peintres ayant tenté d’immortaliser ses flots; la résilience des huîtres qui fabriquent une perle de leur blessure, la majestuosité du lis blanc qui ne fleurit qu’aux sept ans, le sentiment océanique, le courage de la vulnérabilité, le langage du toucher, celui du sexe et de la peau.
Après avoir présenté au Théâtre Outremont des spectacles-lectures à La femme qui fuit (2016) et Femme forêt sous le titre Femmes pays; nos forêts (2022), le FIL vous propose cette fois une plongée dans Femme fleuve d’Anaïs Barbeau-Lavalette, un livre lumineux d’une beauté sauvage qui se révèle aussi une puissante exploration du désir féminin.
- Texte Anaïs Barbeau-Lavalette (Marchand de feuilles, 2022)
- Montage et mise en lecture Anaïs Barbeau-Lavalette avec la complicité d’Evelyne de la Chenelière et de Steve Gagnon
- Conception musicale Cédric Dind-Lavoie
- Lumière Martin Sirois
- Avec Evelyne de la Chenelière
- Musique sur scène Cédric Dind-Lavoie
- Production FIL 2024
Prochaine représentation
20 novembre 2024
Alma
Salle Michel-Côté
Deux femmes en or
En congé de maternité et hantée par un bruit étrange qu’elle semble seule à entendre, Violette entreprend d’interroger sa voisine Florence. Cette dernière, en arrêt de travail, a pour sa part décidé de suspendre sa prise d’antidépresseurs. Nouvellement amies, flanquées de conjoints absents, infidèles ou carrément «dans la brume», elles décident de briser la monotonie du quotidien et de prendre en main leur propre plaisir! Jusqu’où les mènera cette quête d’affranchissement?
Catherine Léger nous livre ici une adaptation libre et contemporaine de la comédie érotique écrite en 1970 par Claude Fournier et Marie-José Raymond. L’autrice met notamment en lumière le double standard qui pèse encore sur les épaules des femmes décidant de vivre librement leur sexualité. La pièce offre également une réflexion sur l’ennui, ainsi que sur la pression de la famille parfaite avec laquelle doivent composer les mères d’aujourd’hui. Et si la délinquance était un moyen d’accéder au bonheur et à la liberté?
- Texte Catherine Léger
- Adapté du scénario de Claude Fournier et Marie-José Raymond
- Mise en scène Philippe Lambert
- Avec Isabelle Brouillette, Sophie Desmarais,Steve Laplante, Mathieu Quesnel et Léa Roy en alternance avec Charlotte Aubin
- Assistance à la mise en scène Marie-Hélène Dufort
- Décor Jean Bard
- Costumes et accessoires Audrée Villeneuve
- Éclairages Martin Sirois
- Musique Ludovic Bonnier
- Une production La Manufacture
Prochaine représentation
21 novembre 2024
Rimouski (Le Bic)
Théâtre du Bic
FESTIVAL INTERNATIONAL DE LA LITTÉRATURE (FIL)
Mouron des champs
« d’elle je ne garde qu’un livre de recettes illisibles combien de larmes dèjà pour faire un gâteau des anges ? »
Marie-Hélène Voyer, Mouron des champs (La Peuplade, 2022)
Jamais n’avait-on aussi bien dit l’histoire de vies dures et empêtrées, de destinées de filles de fermiers, de pauvresses du bout du rang, de mères travailleuses infatigables aux désirs corsetés. En retraçant toutes leurs vies raboutées, Marie-Hélène Voyer nous rappelle avec Mouron des champs que nous sommes habitées par les voix de nos mères, de nos grand-mères, de nos aïeules, qu’il faut les faire entendre pour « faire advenir sa propre voix et rompre la chaîne enfermante des injonctions et des hontes qui nous ont été léguées ». En s’attardant sur la vie de sa mère trop tôt disparue, elle livre ainsi un bouleversant témoignage sur les ombres qui planent depuis l’enfance et sur l’affranchissement que permet l’écriture.
Les mots de l’écrivaine rimouskoise sont portés sur scène par des actrices de plusieurs générations, toutes séduites par « cette poésie profonde et tassée comme un pain de mie ». Entendre ces mots, c’est se retrouver le temps d’une soirée en compagnie d’enfants indomptés, d’aïeules taiseuses, de commères médisantes mais aussi du fantôme de celle qui portait la douleur de celles qui n’ont pas pu. Un souffle d’amour pour apprendre à vivre.
Mentionnons que Marie-Hélène Voyer s’est distinguée aux Prix des libraires du Québec 2023 en remportant les honneurs pour Mouron des champs (poésie) ainsi que L’habitude des ruines (essai).
Écho du libraire
« Tenancière d’une parole à la fois contrite et libérée qui nomme, dénonce et pourfend les plus immémoriales des aliénations domestiques, Voyer ratisse très large tout en creusant profondément les impitoyables sillons d’un malaise générationnel aux proportions ontologiques. Une poésie férocement réaliste qui donne l’impression de fixer l’interdit soleil noir des éclipses. » (Librairie Marie-Laura)
- Texte Marie-Hélène Voyer (La Peuplade)
- Idéation, montage et mise en lecture Catherine De Léan
- Interprétation Catherine De Léan, Louise Laprade, Danielle Proulx et les enfants Romane Vachon De Léan, Mai Vachon De Léan et Mishka Cloutier
- Lumière Estelle Frenette-Vallières
- Production FIL 2023
Prochaine représentation
7 février 2025
Ste-Geneviève
Salle Pauline-Julien
Incendies
Incendies conjugue l’horreur de la guerre avec le pouvoir inouï de l’amour.
Relecture moderne et féministe par les soeurs Elkahna et Ines Talbi d’un joyau de la dramaturgie québécoise, Incendies est une ode à la force des femmes et offre une partition exceptionnelle à Dominique Pétin dans le rôle de Nawal.
À la mort de Nawal, ses jumeaux, Jeanne et Simon, se retrouvent dans le bureau du notaire Lebel pour la lecture du testament. Le frère et la sœur apprennent alors que leur père est toujours en vie et que leur fratrie inclut un frère inconnu. Ébranlé·es, incrédules, Jeanne et Simon se lancent sur les traces de leur passé et remontent le fil de l’histoire de celle qui leur a donné la vie, pour découvrir un destin insoupçonné et tragique, marqué par la guerre, la haine, la colère, l’irréparable… et le courage d’une femme.
- Texte Wajdi Mouawad
- Mise en scène Elkahna et Ines Talbi
- Interprétation Sabrina Bégin Tejeda, Denis Bernard, Ariane Castellanos, Neil Elias, Reda Guerinik, Dominique Pétin, Antoine Yared
- Conceptions et collaborations
- Assistance à la m.e.s. Bethzaïda Thomas
- Scénographie Anick La Bissonnière
- Costumes Sophie El-Assaad
- Éclairages Leticia Hamaoui
- Musique Ilyaa Ghafouri et Radwan Ghazi Moumneh
- Production Duceppe
Prochaine représentation
16 avril 2025
Varennes
Espace des Bâtisseurs
Mon voyage en Amérique
« Et je suis portée à me demander : est-ce possible, est-ce vraiment possible que ce qui est arrivé soit arrivé comme dans les contes de fées? » - Kim Yaroshevskaya
En décembre 2017 paraissait un très joli livre de Kim Yaroshevskaya dans lequel elle raconte son « voyage en Amérique ». Un voyage en eaux troubles, peut-être, mais un voyage drôle et inusité qui débute quand, à l’âge de dix ans, elle quitte son Moscou natal pour rejoindre ses grands-parents maternels à New York. Mais le voyage, rocambolesque, aboutit chez sa tante, à Montréal et c’est là que Kim prendra racine.
- Texte Kim Yaroshevskaya
- Interprétation Pascale Montpetit
- Mise en lecture Kim Yaroshevskaya et Pascale Montpetit
- Lumière Estelle Frenette-Vallières
Prochaine représentation
26 juin 2025
Québec
Salle Albert-Rousseau
Janette
Guylaine Tremblay incarne Janette Bertrand dans cette fresque théâtrale passionnante et vivante, écrite par l’une des plus prolifiques et talentueuses autrices de sa génération, Rébecca Déraspe, avec la collaboration de Janette Bertrand elle-même. Janette met en lumière le legs inestimable de cette pionnière et constitue une formidable occasion de lui rendre hommage tout en renouant avec notre histoire collective.
« Chère Madame Bertrand,
J’ai 40 ans. Vous en avez 99. J’ai l’impression de vous connaître, car j’ai grandi avec vous. Enfant, le téléviseur me renvoyait les voix de celles et ceux à qui vous donniez la parole. Ma mère vous admirait sincèrement. Vous l’avez inspirée dans son parcours, vous l’avez guidée dans son indépendance, et elle m’a retransmis au centuple tout ce que vous lui avez appris. Grâce à votre travail, j’ai grandi dans une société où je peux écrire, dire, faire ; une société où être une femme ne me prédestine plus à suivre un chemin étroit et tracé d’avance. Ma mère, ma fille et moi, nous vous devons tant. »
– Rébecca Déraspe
- Texte Rébecca Déraspe
- En conversation avec Janette Bertrand
- Mise en scène Jean-Simon Traversy
- Interprétation
- Zoé Lajeunesse-Guy
- Jean-Philippe Perras
- Sébastien Rajotte
- Phara Thibault
- Guylaine Tremblay
- Cynthia Wu-Maheux
- Assistance à la m.e.s. Marie-Hélène Dufort
- Scénographie Odile Gamache
- Costumes Cynthia St-Gelais
- Éclairages Martin Labrecque
- Production Duceppe